Même sans connaître la syntaxe, un Belge se fait rapidement repérer en voiture. Sa plaque est rouge sur fond blanc. Inversement, un Français se fait griller par ses plaques noir sur jaune/blanc.
Trois lettres suivies de trois chiffres, voilà les 17,5 millions de combinaisons possibles des belges. Mais comme la saturation est proche, à la fin de ce mois, seront lancées les plaques dans l'autre sens : trois chiffres puis trois lettres.
En Belgique, les plaques n'ont pas de signification géographique, contrairement à la France ou l'Allemagne. Bientôt en France, les voitures seront immatriculées à vie. Le numéro de département va disparaître mais il pourra être affiché sur le côté.
En revanche, le numéro de plaque vous représente physiquement. C'est pour cette raison qu'une voiture neuve peut avoir un numéro de plaque qui fait "ancien". L'immatriculation sert à taxer les gens. C'est pour cette raison que tout résident enregistré au registre communal doit être immatriculé en Belgique.
Si vous rencontrez des numéros du style 4.ESN.2, ils correspondent à l'immatriculation d'il y a 30 ans. Il est assez fréquent d'en voir et ce n'est pas du tout le nouveau système pour pallier au manque de combinaisons.
D'après la page Wikipédia qui résume l'immatriculation (non vérifiée), on apprend que la famille royale de Belgique roule avec 1 chiffre, ou deux.
Pour finir, une plaque minéralogique est en métal.