En Belgique, il existe deux langues officielles : le Français et le Néerlandais (+ l'Allemand dans une moindre mesure donc ça fait trois). Elles sont marquées par la "frontière linguistique" qui passe au-dessus du Brabant-Wallon et en-dessous de la capitale. En fait, la capitale Bruxelles est un îlot bilingue noyé en territoire "ennemi". Un thème revient souvent : la scission du BHV (Bruxelles-Hal-Vilvorde, et non pas le Bazar de l'Hôtel de Ville pour ceux qui connaissent ). Le lien explique très bien de quoi il en retourne.
Si on assimile le Néerlandais au "Flamant", c'est parce qu'il est parlé par la communauté flamande. Mais on ne peut pas dire que les Wallons parlent le Wallon (pour désigner le Français). En effet, le "Wallon" est une langue d'oïl régionale. Le "Walon" a sa langue dédiée sur Wikipédia. Une manière de voir à quoi ça ressemble...
Les problèmes linguistiques en Belgique sont réels, car les communautés n'arrivent pas à se mettre d'accord. Sauf erreur, la constitution belge interdit la scission du territoire. Linguistiquement, la Belgique l'est déjà. Absolument tout est traduit dans les deux langues, surtout les produits achetés en magasin. Dans l'agroalimentaire, le groupe néerlandais Unilever est déjà un argument. Mais des choses ne peuvent pas être traduites : la télévision notamment. Il y a des chaînes pour les francophones et pour les néerlandophones. Les francophones bénéficient de TF1 et France 2, ce qui est fut bien pratique lors de la Coupe d'Europe 2008 de football.
Avec l'implantation géographique des personnes, les wallons n'apprennent pas nécessairement le néerlandais, et inversement. La difficulté linguistique est révélé par les accents qui perdurent. Mais la maîtrise de ces deux langues est un atout de taille pour travailler en Belgique. A défaut, l'anglais reste très couramment utilisé en milieu professionnel.